Pourquoi les cinnamon rolls ?
Je suis partie d’un constat simple : la vie est parfois injuste, comme lorsqu’on se retrouve seul un vendredi soir, en pyjama, devant une télé qui ne propose que des rediffusions. Alors, plutôt que de commander (encore) une pizza triste, je me suis dit qu’il était temps d’essayer quelque chose de doux et sucré qui sent la cannelle et le beurre. C’est à ce moment précis qu’une vision m’est apparue : des cinnamon rolls chauds, tout juste sortis du four, aussi moelleux qu’un plaid tout neuf. Ils ont ce don étrange de nous donner instantanément la sensation d’être en plein hiver scandinave… mais dans un sens réconfortant.
Comment tout a commencé ?
Ça a commencé un matin où je me suis réveillé dans un nuage de « Je veux du sucre, maintenant ». Le frigo était vide, bien sûr, comme s’il faisait la grève. Restait juste un peu de lait, du beurre et un sachet de levure tout triste que j’avais acheté un jour, convaincu·e que j’allais devenir un as de la boulangerie. Il ne restait plus qu’à rajouter de la cannelle (ma meilleure amie lorsque je veux me la jouer « spicy life ») et d’un coup, l’idée était là : des cinnamon rolls pour illuminer ma journée et me réconcilier avec l’humanité. Parce qu’honnêtement, après avoir mordu dans un roulé parfumé, plus rien ne semble si dramatique.
Les meilleurs cinnamon rolls de votre vie
Et si, pour contrer le blues, vous confectionniez de délicieux cinnamon rolls ? Ces petites brioches roulées à la cannelle ont le pouvoir magique de répandre une odeur chaleureuse dans la maison, comme un câlin sucré qui vous dirait “tout va bien se passer”. Et le meilleur, c’est qu’avec un peu de farine, du beurre fondu (attention, explosifs au micro-ondes !), de la vergeoise et un soupçon de levure, vous voilà en train de rivaliser avec la plus prestigieuse des boulangeries scandinaves. À la première bouchée, vos soucis fondent comme neige au soleil (enfin presque), et vous pourrez fièrement afficher un grand sourire tout en vous léchant les doigts. Bref, si vous cherchez un alibi pour manger du sucre sous prétexte d’être “un chef créatif”, cette recette est exactement ce qu’il vous faut.
- Prep Time: 1 heure 30 minutes
- Cook Time: 12 à 15 minutes
- Total Time: 1 heure 45 minutes
- Category: Brioche
Ingredients
Pour le beurre de cannelle :
- 80 g de beurre (oui, encore du beurre, mais on ne fait pas d’omelette sans casser de brioche)
- 80 g de vergeoise brune (ou du sucre brun si tu n’as pas « vergeoise », parce que sérieusement, c’est quoi ce mot ?)
- 2 cuillères à soupe de cannelle en poudre (parce qu’on ne fait pas des cinnamon rolls sans cannelle… sinon, c’est juste des « meh » rolls).
Pour la brioche :
- 500 g de lait (chauffé, mais pas trop chaud, parce qu’on ne veut pas assassiner la levure).
- 2 sachets de levure boulangère (courage, levure, tu portes tout ce projet sur tes petits granulés).
- 500 g de farine (à tamiser pour les ambitieux·ses, à balancer dans le bol pour les autres).
- 60 g de sucre (ne pas le goûter à ce stade, tu en as besoin pour la pâte).
- 80 g de beurre froid (on est dans une recette de brioche, alors évidemment, encore du beurre).
- 1 œuf (à casser élégamment, sans coquilles. Ou pas).
- 1 petite cuillère à café de sel (parce que même le sucre a besoin d’un petit coup de pouce).
Instructions
Pour le beurre de cannelle :
1. Le gras du bonheur :
Faites fondre le beurre au micro-ondes (attention à ne pas exploser la coupelle, ça arrive plus souvent qu’on ne l’admet). Une fois le beurre fondu, mélangez-le avec la vergeoise et la cannelle jusqu’à obtenir une pâte marron qui sent si bon que vous aurez envie de la manger à la cuillère… mais attendez, c’est pour les roulés (ou pas, on ne juge pas).
Pour la bioche :
1. Activons la magie (aka la levure) :
Faites chauffer le lait à environ 30 degrés. Traduction Bridget : « tiède mais pas bouillant, genre bébé-biberon-ready ». Mélangez avec la levure, et laissez reposer un instant, le temps qu’elle commence à faire des bulles de bonheur.
2. La pâte… ou l’étape où vous vous demanderez pourquoi :
Prenez un grand saladier (le plus grand que vous avez, sérieusement). Versez-y la farine, puis le lait magique petit à petit tout en pétrissant. Pro-tip : utilisez vos mains, pas votre téléphone en regardant TikTok. Une fois tout amalgamé, ajoutez le sucre, le sel, l’œuf et le beurre froid. Attention, ça colle. Genre, vraiment. Préparez vos nerfs et vos doigts.
3. La pause drama :
Couvrez le saladier avec un film plastique (oui, bien plaqué, pas juste posé comme un chapeau bancal). Laissez pousser la pâte jusqu’à ce qu’elle double de volume, pendant 1 à 2 heures. Pendant ce temps, pleurez, marchez dans la maison, ou regardez une comédie romantique.
4. La grande opération : rouler !
Quand la pâte a doublé de volume (trop fière d’elle-même), étalez-la en grand rectangle sur votre plan de travail fariné. Tartinez généreusement le beurre de cannelle sur toute la surface. Soyez audacieux, on est là pour ça. Ensuite, roulez le tout comme si vous emballiez votre cadeau de Noël préféré.
5. La découpe pleine d’émotions :
Avec un couteau bien aiguisé (et beaucoup de calme intérieur), coupez des tronçons de 3 cm. Posez-les à plat sur une grande plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Laissez de l’espace entre eux, car ils vont gonfler comme des egos au karaoké.
6. Un dernier repos avant la gloire :
Laissez reposer vos roulés pendant encore une heure. Oui, encore une pause. Préparez-vous un thé pour patienter, ou simplement asseyez-vous en pensant au moment où vous les mangerez.
7. Cuisson et triomphe :
Préchauffez le four à 180 degrés. Faites cuire les cinnamon rolls pendant 12 à 15 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient dorés, irrésistibles, et que votre maison sente comme un rêve sucré.
Conclusion :
En somme, les cinnamon rolls sont la preuve incontestable qu’on peut transformer une journée (ou une vie) un peu bancale en véritable moment de douceur. Même si la pâte colle aux doigts et que la cannelle semble s’incruster partout (y compris dans vos cheveux, allez savoir comment), le résultat final en vaut largement la peine. Si vous cherchez un remontant au goût de “cozy” et de “je gère ma vie”, ces roulés sucrés deviendront vite votre arme secrète pour éloigner la morosité. Après tout, qui a besoin d’un psy quand on a le parfum divin d’une brioche fraîchement sortie du four ?
Amicalement, Emile.